[Comme j’ai fait une petite pause dans le blog, un petit billet rétrospectif, plutôt à titre de pense-bête, sur ce que j’avais noté pendant cette période.]
Queal a donc lancé la version 5.0 de sa poudre. C’est un changement majeur par rapport à la version 4.0 : Queal a décidé que ses apports en protéines étaient trop élevés pour une recette à prendre au quotidien. L’apport énergétique change donc de répartition : diminution de l’apport protéiné, et augmentation de la part de lipides. C’est en effet une tendance lourde de toutes les poudres, afin de s’attirer la clientèle sportive, de présenter des apports protéinés bien supérieurs (2 fois, 3 fois plus…) aux recommandations officielles – on a même l’impression, sur certains forums, d’assister à une sorte de course à qui aura le plus de protéines. C’est bien entendu idiot, sans réel bénéfice pour l’organisme d’un consommateur plutôt sédentaire. La décision est donc sage, même si elle provoque la colère des quealeurs sportifs, qui semblaient confondre les versions Standards et Athletic. Bien sûr, le fabricant néerlandais reste à l’écoute de ceux souhaitant un apport élevé en protéine : ceux-là peuvent toujours se tourner vers la gamme Queal Athletic, toujours au catalogue. Comme souvent, Queal utilise ses versions limitées pour tester le marché : c’est donc le goût Gâteau de riz qui en a profité en premier, puis la récente Chocolat-Menthe.
Parmi les autres changements de Queal 5.0 : le remplacement d’une partie de la maltodextrine par de l’isomaltulose permet de baisser l’indice glycémique de l’ensemble (il est passé de 65-70 à 50, mais cela rajoute du sucre dans la déclaration nutritionnelle) ; abandon complet de l’huile de palme ; mise à jour du mix de vitamines et minéraux pour prendre en compte les nouvelles recommandations européennes de l’EFSA.
Sinon, Queal 5.0 contient 0,5 g de sel pour une dose (167 g de poudre), et… 25,3 g de sucre, à cause de l’isomaltulose. Et, pour ceux qui y sont sensible, un chouia de sucralose pour adoucir le tout.
Queal a aussi complètement revu sa gamme : Steady pour les poudres, Go pour les barres, Flow pour les nootropics. Un nouveau produit, nommé Ready, est également sur les rails ; quelque chose me dit qu’il s’agira d’un repas chaud… Nouveau logo, nouveau design, nouvelles boîtes, nouveau livret et nouveau sachets, aussi. L’ensemble gagne en design et sobriété, et joue plus sur l’effet de gamme, ce qui n’est pas une mauvaise chose, tant Queal semblait partir dans tous les sens.
Le fabricant continue aussi d’enrichir sa gamme vegan : en plus du goût banane, on trouve maintenant vanille et chocolat-noisette.
22 Mai. 2018 at 08:25
Je pense retenter l’expérience queal avec cette 5.0 🙂 dernier essai avec leur barres et la poudre tiramisu 🙂
30 Mai. 2018 at 19:33
Je viens de tester l’édition limitée Chocolat/Menthe 5.0 qui pour moi est excellente en tout point de vue.
26 Juin. 2018 at 17:36
Bonjour. Comptez-vous tester la nouvelle poudre MANA (Mark 5)? En supprimant l’habituelle huile ajoutée, cela doit modifier le goût/texture considérablement. (Pourquoi remplacer des systèmes qui marchaient pourtant si bien ?)
26 Juin. 2018 at 17:56
Bonjour, et bienvenue dans les commentaires.
Oui, je compte l’essayer un jour prochain – sans trop savoir quand. D’après ce que j’ai lu, l’huile n’est pas supprimée (ce serait folie !), mais intégrée maintenant dans la poudre. Plus besoin de la rajouter soi-même avec la petite fiole.
On peut comprendre l’hésitation qu’ils ont eu longtemps à se résoudre à cette solution. Car une huile, à la base, c’est liquide. Pour la rendre poudreuse, il faut la mélanger avec des poudres supports, selon deux méthodes en fonction du support utilisé : soit les particules de poudre support vont englober les particules d’huile, et les libéreront sous l’action de l’humidité. Soit les particules d’huile vont venir s’agglomérer autour des particules de poudre support. Et donc, ça oblige à utiliser un additif technique, qui ne sera pas toujours très joli dans la liste des ingrédients. C’est souvent la maltodextrine qui est utilisée, car facile à manipuler et peu coûteuse. On peut aussi utiliser du lactose, mais il en existe plusieurs autres.
Vous pouvez même faire le test vous-même : achetez de la maltodextrine pure (dans une boutique de sports par exemple), mélangez-la à de l’huile : vous allez obtenir une poudre. Mélangez la poudre obtenue à de l’eau, vous allez libérer l’huile, et l’eau va devenir « sucrée » à la maltodextrine. Magique !