Le belge Ploum, alias Lionel Dricot, est un blogueur et futurologue que j’apprécie beaucoup, et dont je vous recommande chaudement la fréquentation du blog. C’est même à la lecture de son fameux billet « Est-il encore nécessaire de manger ? » de juin 2015 que je me suis mis aux repas en poudre. En septembre dernier (c’est bien, je suis réactif…), il a publié dans un nouveau billet la suite de ses aventures poudreuses : « Le meal engineering, le futur de la nutrition ».
Ploum n’a bien sûr pas décroché depuis juin 2015, et les repas tout-en-un sont maintenant partie intégrante de son garde-manger. D’autres marques, notamment françaises et d’autres conditionnements (boissons prêtes-à-boire, barres) sont arrivées depuis. Ploum pense toujours que la malbouffe industrielle et déséquilibrée sera un jour remplacée par cette nourriture scientifiquement et idéalement conçue. Surtout, la qualité est montée d’un cran, en recette comme en ingrédients (les prix aussi, du coup…). Son billet présente donc ses expériences avec Vitaline, Smeal, Feed*, Queal, Ambronite et Saturo.
Le billet s’achève sur une prospective véganiste et scientiste passionnante : « je suis convaincu que l’on considérera la manière dont nous nous alimentons aujourd’hui comme préhistorique et morbide. »
Des repas en poudre pour les enfants ?
L’auteur soulève en outre une question un peu taboue dans le petit milieu des poudreux : peut-on donner des repas tout-en-un à ses enfants sans se retrouver à la cour d’assises pour maltraitance ? La réponse est bien évidemment oui. Pourquoi pourrait-on librement leur donner des kebabs et pas des céréales et fruits secs sains et vitaminés, sous prétexte qu’ils sont passés dans un moulin ? Tant que ça n’est pas leur unique alimentation… Et quand bien même ça le serait ! Combien d’enfants se nourrissent quasi exclusivement de poulet-frites, pâtes au jambon, et tartines de fromage ? La précaution juridique que prennent les fabricants (« femmes enceintes et enfants, gnagnagna… ») peut se comprendre, puisque les indications journalières sont basées sur des doses d’adultes. Mais ne nous voilons pas la face : un demi-shaker sera toujours bien meilleur pour la santé d’un enfant qu’une tranche de pizza-coca…
* Une petite précision : les bouteilles pré-dosées en poudre ne sont pas une innovation de Feed, puisque l’allemand Trinkkost en proposait déjà au printemps 2016.
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