Les responsables de l’enquête « Complete Food », Queal et Saturo essentiellement, dont je vous parlais il y a quelques jours ont publié les résultats.

En voici les principaux enseignements :

  • Les deux repas les plus souvent consacrés aux repas tout-en-un sont les petits déjeuners (68 %) et les déjeuners (61 %). Beaucoup moins de monde pour les dîners, seulement 38 %. Peut-être à cause de l’aspect traditionnellement plus familial de ce repas.
  • 51 % des utilisateurs en consomment depuis plus d’un an, et même 22,4 % depuis plus de 2 ans. Ce sont des chiffres importants qui montrent que les repas tout-en-un génèrent une véritable habitude et fidélité. Ou que les habitués ont été plus motivés pour répondre, c’est possible aussi. Un tiers des répondants en consomment depuis moins de 6 mois. Je ne suis malheureusement pas expert en statistiques commerciales (ni en statistiques tout court, d’ailleurs), mais est-ce que ça peut vouloir dire que ce marché est déjà un marché d’habitués, qui peine un peu à atteindre de nouveaux adoptants ? L’ami Tyrian de Google+ me signale que ça signifie aussi, et surtout, une croissance de 33% en un an, ce qui est énorme.
  • Les repas tout-en-un occupent 8 repas par semaine en moyenne. Ça me semble beaucoup, ce qui me confirmerait que ce sont surtout les consommateurs aguerris qui ont répondu.
  • 8 % des répondants déclarent se nourrir à 100 % de repas tout-en-un.
  • L’utilisateur moyen se déclare comme un homme (à 86 % des répondants !), 32 ans, étudiant pour un bon tiers d’entre eux, ou travaillant dans l’informatique pour une bonne moitié. Presque 3 heures de sport et plus de 6 heures de jeux vidéos par semaine.
  • 11 % des répondants se déclarent végétariens ou végans et 41 % déclarent vouloir limiter leur consommation d’animaux morts (flexitariens).
Les motivations d'un premier essai.

Les motivations d’un premier essai. (crédit : completefoodsurvey.com)

  • On se met aux repas tout-en-un essentiellement pour leur praticité / contrainte de temps et leur complétude nutritionnelle. Les recommandations d’amis arrivent en dernier – mais peut-être est-ce différent chez les consommateurs les plus récents (le tiers qui consomment depuis moins de 6 mois). De même que la raison « N’aime pas cuisiner » : quelque chose me dit que ceux qui aiment ces nouveaux repas ne sont de toute façon que rarement ceux qui cuisinent…
  • Sans surprise, le prix intervient en deuxième critère, lors du choix d’une marque, juste après l’équilibre nutritionnel. Là encore, apparemment les amis ne servent à rien.
  • Les chiffres sur la source de la découverte me semblent bizarres, ont dirait que les appellations news, blog et friend se sont un peu téléscopées.
  • La plupart des répondants s’y sont mis sans connaître personne qui en consommait (d’où les amis qui servent à rien ci-dessus), mais une fois le cap franchi, ils sont de gros prescripteurs autour d’eux.
  • Un tiers des répondants reconnaît avoir perdu du poids.
  • Il faut enfin noter que la participation des internautes consommateurs a été d’une importance toute relative : moins de 330 participants, dont 77 allemands, 45 français, 35 hollandais, 35 anglais, 30 espagnols, 19 autrichiens, 17 suédois, 16 italiens, 14 états-uniens, 11 suisses, 7 norvégiens… Pas le méga-succès, donc ; peut-être l’enquête aurait-elle gagnée à être traduite ?

L’enquête sera renouvelée l’année prochaine. Parions que d’ici là, tous les chiffres auront connus des courbes positives !

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