Voilà, j’ai donc terminé mon premier sachet de Vitaline Fruits rouges.

J’ai préféré attendre un peu avant d’écrire, car j’ai pris l’habitude d’essayer plusieurs repas avant d’émettre un avis sur une poudre ; avec l’expérience, il m’apparaît que les satiétés, les dilutions (plus ou moins d’eau, plus ou moins reposé longtemps au frais) ou même les goûts perçus peuvent changer selon les jours et les contextes. Je veille aussi de plus en plus à faire goûter autour de moi, pour recueillir d’autres opinions. Autant de raisons pour lesquelles je ne poste pas immédiatement un avis dès le premier shaker !

Bref. Cette nouvelle recette marquait aussi, pour le fabricant français, l’arrivée de sa version v6, dont la principale innovation était d’inclure, enfin, les lipides et omégas sous forme d’huile de tournesol oléique. Plus besoin de rajouter soi-même 15 cl d’huile de colza : la poudre gagne ainsi en praticité et en mobilité et on peut emporter un sachet avec soi sans avoir l’impression de transporter un garde-manger. Pour le reste, Vitaline présente toujours une richesse et une diversité d’ingrédients peu transformés qui la place parmi les plus exigeants des repas en poudre. Mais place à la dégustation !

Quelques petites graines à croquer

Quelques petites graines à croquer.

Dès l’ouverture du sachet, une bonne odeur de fraise et framboise se dégage nettement de la poudre, qui fait penser à des bonbons ou des yaourts ; en fait, ça embaume carrément même dans la pièce… Très appétissant, d’autant que la poudre à une belle couleur rose très pâle, qui donne un joli vieux rose au contact de l’eau. À la préparation (155 g de poudre pour 500 ml d’eau), la miscibilité est parfaite. Comme toujours, je la mets ensuite à reposer deux ou trois heures au réfrigérateur. Bien épaisse en bouche, on y sent bien l’abondance d’ingrédients différents, une consistance un peu farineuse, avec parfois des petites graines à croquer. Au goût, les fraise framboise et cassis sont plus discrets que ce qu’ils étaient à l’odeur ; le goût est donc un peu plus céréalé qu’attendu, un peu plus rêche. Mais une petite fraîcheur, très bienvenue, en arrière-goût, fait qu’on revient sur chaque lampée suivante avec gourmandise.

La satiété est bonne, plutôt dans la moyenne haute des poudres, et meilleure que Jimmy Joy ou Queal, mais pas autant que l’imbattable Huel. Pour un repas pris à 13h00, l’envie d’un goûter arrive vers 17h30-18h00. Cette Vitaline v6 aux Fruits rouges est donc un bon choix, pour ceux qui aiment les ingrédients naturels et les goûts discrets.

On apprécie toujours autant le sachet de 6 repas, pratique et peu encombrant.

Le shaker Vitaline

Un mot enfin sur le shaker Vitaline, celui qu’on voit sur la photo : c’est un AlphaBottle (fabriqué en Égypte ! je crois que c’est la première fois de ma vie que j’ai un objet fabriqué en Égypte !), équipé d’une sorte de grille conique pour faciliter le mélange, et d’un bouchon à vis. Sa forme élancée tient très bien en main et le goulot pour boire est bien large, plutôt agréable, même si ses bords sont un rien râpeux. La grille fait bien son job, et grâce au fond arrondi, je n’ai jamais de grumeaux. L’ouverture est bien large, on peut y verser la poudre et le nettoyer très facilement. Le bouchon à vis est une très bonne idée, finalement bien plus rassurant et efficace en fermeture que les bouchons clipsables : en voilà un qui ne risque pas de s’ouvrir inopinément au fond du sac ! Seul petit bémol : quand on prépare 155 g de poudre, plus 500 ml d’eau, la contenance de tout juste 750 ml s’avère un peu juste. Mais on y arrive, et l’AlphaBottle est définitivement une valeur sûre.

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