Nouveau nom

Ne l’appelez plus Joylent, mais Jimmy Joy : la marque la plus connue de repas en poudre en Europe vient d’annoncer son changement de nom et de logo. C’est le prix à payer pour l’implantation en cours aux États-Unis, où les avocats en droit des marques ne doivent pas vraiment apprécier l’aspect farfelu de Joylent – pardon, Jimmi Joy, dont le nom était si proche du célèbre Soylent.

Dommage, Joylent, ça sonnait bien. Quand la marque a été créée, au printemps 2014 dans la chambre de Joey van Koningsbruggen, elle évoquait non seulement Soylent, mais aussi la joie et le prénom de son fondateur. Le nouveau nom pourra sonner comme la marque de chaussure « Jimmy Choo » (bof), ou se prononcer proche de « Give me joy », qui peut rappeler l’expression latine « Gaude mihi », mais on s’égare… Bon, pas tant que ça, en fait, puisque certains trouvent que le nom Jimmy Joy évoque irrésistiblement un nom d’acteur porno. S’ils le disent. Dans tous les cas, la société reste sur l’image gentiment foutraque, et c’est réjouissant !

Nouveaux dirigeants

Autre gros changement : Joey van Koningsbruggen n’est plus en charge des opérations chez Joylent. C’est son associé Sam Rohn qui le remplace, depuis octobre dernier déjà. Il était actionnaire et en charge des relations d’affaires depuis les premières semaines de vie de la société, il la connaît donc par cœur et devrait savoir la développer sans en trahir les fondamentaux. On ne sait pas dans quelles conditions cette passation de pouvoirs a eu lieu, ni ce que va devenir Joey ; pour l’instant il est toujours mentionné sur le site officiel comme Fondateur, sans plus d’informations.

Par ailleurs, Pablo Pena, le techno-nutricien qui avait participé aux premières recettes et barres, a été remplacé par un certain Karel.

Et plein de projets

Depuis 2014, Jimmy Joy est devenu une société importante, qui revendique 1928 % de croissance, 250 m² d’entrepôt pour la chaîne de fabrication pour sortir 5 500 sachets par jour, 1 million d’euros d’investissement, 5 millions de repas vendus dans 86 pays depuis sa création, l’ouverture d’un entrepôt de production aux États-Unis pour attaquer le marché américain sur place…

Sam Rohn a profité de l’annonce pour présenter les autres projets pour 2017. Au menu : amélioration du service client ; nouvelle boutique web (sous Magento, ça nous changera de l’omniprésent Shopify) ; nouveaux goûts pour les barres et les poudres ; nouveau produit (très certainement une bouteille prête à boire, car ils ont plusieurs fois mentionné y travailler) ; effort pour réduire leur empreinte CO2, notamment en versant une part du bénéfice à l’association Trees for All, mais surtout en basculant peu à peu vers des emballages bio-dégradablesce que fait déjà leur concurrent Pulve.

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