À propos du nouveau repas liquide Coffiest de Soylent, voici comment il est décrit dans le roman Planète à gogos (The Space Merchants), écrit par Frederick Pohl en 1953, et traduit en surcafé :
En ce qui concerne le surcafé, nous sommes en train de l’essayer dans quinze villes témoins. La méthode classique : une provision de surcafé pour treize semaines, mille dollars en espèces, et un week-end sur la Riviera ligurienne à chaque client. Mais – et c’est là ce qui fait à mon avis la grandeur de cette campagne – chaque dose de surcafé contient trois milligrammes d’un alcaloïde simple. Absolument pas nocif. Mais qui crée une habitude. Au bout de dix semaines, il n’y a rien à faire, le consommateur ne peut plus s’en passer. Une cure de désintoxication lui coûterait au moins cinq mille dollars, et il lui est plus facile de continuer à boire un surcafé : trois tasses à chaque repas et une cafetière le soir sur la table de nuit, comme c’est écrit sur l’étiquette.
Avec ça, Soylent devrait bien arriver à créer ses mini buzz-polémiques, comme il avait su le faire avec Soleil vert… 🙂
Sinon, The Space Merchants est considéré par certains critiques comme un des meilleurs romans de SF de l’histoire. Et c’est pas trop mal, en effet, même si un peu daté, évidemment.
Et si vous voulez vous faire vous-même votre Surcafé, essayez cette recette proposée par le site Recettes de Geek !
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